[Sept-1] La salle commune du personnel

La salle commune du personnel est un espèce de grand bureau, ou une petite salle à manger, ça dépend de l’angle sous lequel on l’observe. Bien que tous les enseignants disposent de leur propre bureau privé, plusieurs préfèrent venir passer leurs pauses dans cette salle commune, réservée au personnel de l’école, afin de faire connaissance avec leurs autres collègues, qu’ils soient enseignants ou cuisiniers, infirmière, bibliothécaire, concierge…

RP LIBRE’ REJOIGNEZ-MOI Smile

Troisième journée de cours, Khanrell avait déjà eu la chance de discuter avec certains de ces nouveaux collègues enseignants, comme Aleksander, mais elle avait bien l’intention de se lier avec chacun des membres du personnel, si bien qu’elle passait presque tous ses temps libres à errer dans le château, la cours ou la salle du personnel. Comme c’était l’heure d’une pause, elle avait plus de chances dans trouver ici, quoi que c’était quand même un peu un jeu de hasard, se lancer à la recherche de ses collègues, car eux aussi ils apprenaient à découvrir leur nouvel environnement et se baladait parfois au hasard dans l’établissement ou encore la ville.

L’éleveuse de dragon entre dans le grand bureau, qui était vide, mais elle ne s’inquiéta pas, car les cours se termineraient d’une seconde à l’autre. Elle-même n’avait pas eu de classe en ce beau matin de soleil, alors elle s’était rendue sur place plus tôt. Elle déposa ses cahier de créatures magiques et ses notes pour sa prochaine classe sur la table. Bien que ses cours étaient déjà organisés, elle aimait bien à les réviser, pour voir si elle ne pourrait pas ajouter quelques activités dynamiques, ou alors si elle avait oublié des précisions dans ses explications qui pourraient confondre ses étudiants. Quand on connaît sa matière du bout des doigts, on a tendance à sauter des passages, car on assume que «tout le monde sait ça, c’est la base» alors qu’il est parfaitement normal que les gens du commun ignorent ce que Khanrell prend comme une connaissance acquise.

Il ne fallait rien négliger.

Nonchalante, elle s’installa sur un fauteuil confortable et commença à relire ses cours, jusqu’à ce que quelqu’un entre dan la salle.

- Bonjour! lança-t-elle à l’improviste, ayant plus entendu que vu l’intrusion, elle ne savait même pas encore si elle connaissait le nouvel arrivé.

(ou la nouvelle arrivée)

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Jeu 18 Sep 2014, 12:10

Rpg wunjo

Je rentra dans la salle commune avec des papier et mon sac de rune dessiner sur des petit bout d'os, elle appartenait à ma grand-mère, c'est l'un des dernier souvenir d'elle et de mon ancien chez moi, notre petit village. Je m'assis sur un des divans de la pièce, je n'étais pas seule... Je vis une enseignante, elle avait mon âge, enfin je crois. Celle-ci me regarda et me salua. Je lui répondit alors avec un grand sourire, sourire qui autrefois ne pouvais pas naître sur mon visage.

- Bonjour !

J'ouvrais des carnets de note, remplis de dessin de rune et leur signification, je venais de finir l'écriture de mes cours pour le premier cycle. Je regarda l'enseignante dans le fauteuils en face de moi.

- Je ne me suis pas présenter, Wunjo Kirigaya, enseignante d'étude des runes.

Je lui fit un grand sourire en attendant sa prochaine réponse.

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Jeu 25 Sep 2014, 13:51

C'était l'enseignante des runes, à la longue chevelure noire caractéristique et au nom qui échappait sans cesse à la mémoire de Khanrell. Déjà qu'elle n'était que peu douée pour retenir les noms, être enseignante allait lui en faire voir de toutes les couleurs, avec tous ces gens à se souvenir. Heureusement, après l'avoir saluée et s'être installée à la grande table du personnel, elle se présenta, ce qui évita à la violette d'avoir à s'excuser de ne pas avoir mémoriser son nom à la cérémonie d'ouverture.

-Wunjo, c'est un plaisir, moi c'est Khanrell Fioreis, j'enseigne le soin aux créatures magiques. Comment sont tes élèves jusqu'à maintenant? J'en ai déjà rencontré une bonne partie, et je me demande si je n'ai pas vu trop gros en m'embarquant dans cette histoire! Ils sont tellement nombreux, j'espère que je serai à la hauteur de leurs espoirs et que je réussirai à tous leur apprendre ce qu'ils ont besoin pour leur futur... Tu ne trouve pas ça un peu énervant, de savoir qu'ils mettent leur avenir entre nos mains?

Déterminée à aider le plus grand nombre de gens, à transmettre son savoir et sa passion, Khanrell ne peut quand même s'empêcher de penser, à chaque fois, qu'elle n'est elle-même qu'une jeune femme fragile qui sortait de l'école il n'y a pas plus de trois ans, et qui ignore encore trop de choses. L'ampleur de sa tâche lui faisait de plus en plus peur, surtout que certains de ses étudiants ne semblaient pas motivés à faire des efforts pour l'aider à donner son cours...

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Jeu 02 Oct 2014, 20:29

Salle commune du personnel

Je regarda la professeur parler de ses élèves et de son tracas pour leur éducation quand vains le tour que je lui réponde de suite.

- Je ne craint rien de mes élèves, je l'est trouve sage, enfin à côté de la pagaille que mes classes à leur âge pouvais semer et toute fois je suis préparer, c'est ce que je voulais faire de ma vie enseigner.

Je sourit au souvenir avec mes camarade de classe magique et humain, autant l'étude des moldus nous montre différent autant je trouve qu'il y a de ressemblance, crayon planter dans le plafond grâce au resort à pousse-mine, des pots de colle collé au mur, des garçons mettant des boucle d'oreilles piquante sur la chaise d'un camarade et même des professeurs ! Leurs action reste les mêmes... Toute fois ce que je me rappellerais toujours c'est mon meilleur ami répondant à l'une des questions en histoire sur les ultramontains et les anticléricaux, traditionnel et crémeuse madame ! Il aimait faire rire, aujourd'hui ce temps est révolue je m'entendrais plus un seul son de sa bouche, tu me manque tellement !

- Je ne crois pas qu'il pourrais être aussi pire. Et madame Fioreis, vous faites votre travail, c'est à eux de ce donner un coup de pieds et essayer d'avoir un bel avenir, ne pas pensé au passé, mais à l'avenir. Je sais de quoi je parle.

Je retourna à mes feuilles, je me rendus compte que je n'avais toujours pas répondue à sa première question. Je m'en pressa de lui répondre alors.

- Je trouve mes élèves très sage, bon je suis habituer aux moldus détraquer et immature de secondaire 4 et 5, donc ici c'est pas si pire. D'autant plus qu'il n'ont pas à parler une autre la langue que celle que leurs langues maternelles. Je suis sur que les tiens ne serons jamais pire que la classe d'histoire que j'ai eu à Québec High school, quand j'étais en stage 4 !

Je ris me rappelant cette épisode qui m'avait presque fait réfléchir et sortir de domaine de l'éducation. J'avais du mal à croire qu'aujourd'hui j'étais capable de ne pas trembler devant un élève et me surprendre à chicaner un élève.

- Contrairement à toi, ce n'est pas sur un coup de tête que j'ai décider d'enseigner dans une école ma...

Je me tus alors, je n'étais pas censé enseigner à des sorcier mais à des moldus l'histoire de secondaire 3 et 4. Je voulais mettre un termes à mon histoire magique, je ne voulais plus d'horreur dans ma vie... Je fixai mes ongle, comme aurais dit ma grand-mère « Un jour tu comprendra t'es choix et tu en sera fière, petit corbeau. »

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Ven 17 Oct 2014, 15:48

[Enfin terminé mon contrat d'archives! Je devrais avoir plus de temps pour RP Wink

]

Quoi, une autre? Sérieusement, c'était quoi ce vilain virus qui couraillait le personnel de l'établissement? Depuis l'ouverture des portes de l'école, il n'y avait pas un seul de ses collègues avait abordé Khanrell par le tutoiement initiale. Il fallait toujours qu'elle les corrige, comme des élèves récalcitrants. Et même là, il y en avait toujours un pour s'entêter et la faire sentir comme si c'était elle qui était dans le tord et une sale mal propre puisqu'elle n'interpellait pas les gens de son âge avec un «vous» complètement dépassé. Vingt-et-un ans! Non mais c'est incroyable, et la majorité du personnel tourne dans la jeune vingtaine. Ils ne sont en aucun cas hiérarchiquement supérieurs ou inférieurs les uns aux autres.

Même âge, même piédestal, n'est-ce-pas que la fraterie devrait s'imposer d'elle-même? TOujours polie et sans montrer son agacement, Khanrell décoche un charmant sourire, franc et rassurant, à Wunjo.

-Oh, je t'en pris ma chère, pas de Madame, pas de Vous, ça, c'est ma mère et non moi. Je paris qu'on a le même âge, ou presque, et de toute façon, nous sommes collègues! Je tiens à une bonne relation, amicale, avec les autres membres du personnel, et non ces espèces de formalités dénuées d'émotions.

Sa collègue l'aborde alors sur ses classes, pour lesquelles elle a obtenu exactement ce à quoi elle s'attendait. Les étudiants ne sont pas, selon ses dires, si terribles, juste égaux à ce que sont de vrais étudiants. C'est ainsi que Khanrell apprend que Wunjo a déjà de l'expérience en enseignement, mais en institutions moldues, pour les adolescents plus précisément, elle leur apprenait l'histoire. La dompteuse de dragons écoutait attentivement le parcours de Wunjo, jusqu'à ce que celle-ci interrompt subitement son histoire, l'air ennuyée. Ne voulait pas lui faire pousser d,avantages ces explications puisqu'elle comprenait qu'elle n'avait pas envie d'en parler, elle relança sur elle-même.

- Oh, tu as de la chance alors, tu es déjà expérimentée. Pourtant, tu me sembles bien jeune pour avoir enseignée ailleurs? ENfin, je peux bien parler, avant d'entrer ici en Soins aux Créatures magiques, j'ai fais quelques années en médecine vétérinaire, j'ai ouvert la première et seule clinique de Sainte-Charlotte, il était grand temps. Mais traiter avec des gamins récalcitrant, j'avais jamais tenté l'expérience encore. Même un dragon, c,est moins intense qu'un adolescent en crise existentiel, et crois-moi je sais de quoi je parle, je te trouve bien bonne de les voir aussi simplement. On a pourtant essentiellement les mêmes groupes, à quelques individus près. ...

Quand même un peu curieuse, la sorcière tâta un peu le terrain du passé de Wunjo, même si elle craignait de la voir se refermer.

-Pardonne-moi si je me montre indiscrète, tu as le droit de ne pas me répondre, mais qu'est-ce qui t'a intéressée au monde des Moldus, jadis? Ce n'est pas une vocation qui est bien rependue chez les sorciers, d'enseigner aux non-sorciers, c'est plutôt intéressant.

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Jeu 13 Nov 2014, 10:55

Salle commune du personnel

Je lui souris, j'étais bien contente de ne pas avoir à la tutoyer ! Cela m'énervais plus que tout au monde !

- Alors ce sera Khanrell ! J'ai fait mes stage avec un bande de fou. Pire que moi quand j'étais à leur place. Tout les professeur me détestais royalement. Je n'avais même plus le droit d'aller dans certains cours.

Certes c'étais bien vrai. J'en étais pas si heureuse que cela mais j'avance mieux seule dans mon coin qu'en écoutant un professeur parler pendant des heures et des heures ! La seule idée de devoir m'assoir pour une heure et quinze minutes à écoute parler quelqu'un me donnais la nausée ! Puis elle me raconta ce qu'elle fessait avant de venir enseigner.

- Alors je sais qui venir voir si mon chat est malade ! dis-je un grand sourire au lèvres. Puis elle me posa la question que je redoutais... On allait bien me poser la question un jour ou l'autre... Mieux vaut le faire tout de suite... J'allais lui répondre en tout sincérité. Lui dire toute la pur vérité. Je pris une grande inspiration avant de m'élancer.

- Je viens d'un petit village en Espagne qui parlais français. On vivait là unis avec la nature... C'étais une communauté de moldus qui croyait à la magie, ils prônait la culture de la Wicca. Les catholique n'aimais pas les savoir là... Donc un jour, ils ont tout brûler mes parents et mes frère et soeur ainsi que moi-même avons été épargner, nous étions à Londre. Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai tout de suite coupé les liens avec la Wicca, la magie et notre monde.J'ai voulue vivre loin de tout cela, mais je me suis vite rendue compte que peut importe, moldus ou pas, la vie n'est qu'un ramassis d'épreuve, d'obstacle et de tristesse. J'ai perdus tout ce qui comptais pour moi, autant moldus que sorcier. Je viens de décider de revenir... Ici, on ne craint pas grand chose des moldus ou des hommes catholique cannibales.

Je croyais bien que les hommes qui avaient, autrefois attaqué mon village n'étais que des hommes sans émotions, sans coeur. Attaqué un village et n'épargnée personnes, même pas les femmes et les enfants ! Rien, rien n'y a survécue !

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Mar 25 Nov 2014, 18:16

L’acclimatation de Khanrell avec Wunjo se fit plus rapidement qu’avec la majorité des autres enseignants, elle semblait franchement plus à l’aise de lui parler comme à une amie que comme à une supérieur, bien que ce fut son premier réflexe, qu’elle justifia avec un sourire en lui expliquant qu’elle avait fait ses stages avec des fous sans émotions. L’enseignante des runes s’intéressa à son passé de vétérinaire, avant de finalement répondre aux interrogations de sa collègue, après ce qui sembla tout de même à la dompteuse de dragon une légère hésitation. La violette allait lui dire que ce n’était pas grave si elle n’avait pas envie d’en parler, mais Wunjo s’était déjà lancée.

Elle lui relata un peu à quoi ressemblait et croyait les Wiccas, des humains normaux qui se prétendent sorcier, et comment les catholiques avaient brulé leur village en véritable chasse aux hérétiques. La famille de Wunjo n’y était pas à ce moment-là, si bien qu’ils s’en sauvèrent, mais elle avait coupé tous ses contacts avec la magie, bien qu’elle fût une vraie sorcière, contrairement à ceux de son village. Mais elle avait fini par réaliser que seule une communauté de vrais sorciers pouvait l’assurer d’être protégée contre les moldus et les catholiques. Khanrell souri quand même un peu, malgré elle, lorsque Wunjo les qualifia de cannibales, mais c’était autant un sourire de compassion que de réellement amusement. Elle se sentait mal d’avoir fait parlé sa collègue, car c’était une histoire bien triste que celle qu’elle lui avait raconté, mais elle se disait que si elle s’était ouverte ainsi, c’est qu’elle avait peut-être besoin de laisser son passé être connu.

-Bien entendu, qu’on ne craint rien ici, et tu peux être toi sans avoir peur d’être jugée et mal traitée. Je ne peux même pas imaginer ce que ça a du être de cacher sa véritable nature toutes ces années, ma belle Wunjo, elle posa sa main sur celle de sa collègue, Sainte-Charlotte-de-Forest est une forteresse, depuis plus de 4 siècles les moldus ne l’ont jamais trouvée, et ça n’arrivera pas. Même les créatures magiques de notre forêt ne sont plus un danger depuis longtemps, et ça je peux te l’assurer, je fais partie de ceux qui maintiennent le pacte. J’voudrais te promettre qu’il n’arrivera plus aucun désastre dans ta vie, mais à défaut d’être médium, je vais au moins te promettre d’être ton amie et de toujours être là, si cela peut te faire plaisir. lui assura-t-elle avec un sourire, en se maudissant mentalement de toutes ces promesses qu’elle étalait d’un côté comme de l’autre.

Bientôt, elle serait responsable de la sécurité de tout le village, bien qu’elle fût une piètre étudiante en défense contre les forces du mal. Mais c’était plus fort qu’elle, cette générosité sans bornes qui l’avait fait placer sous son aile le petit garçon perdu qu’est Szidas.

L’enseignante jeta un œil sur son programme de cours, qu’elle préparait pour les quatrièmes années. Elle avait bien hâte à la session d’hiver, où elle pourrait leur faire découvrir une merveille de leur monde. Bien que les hippogriffes soient des bêtes extraordinaires à enseigner, les licornes sont encore plus incroyables… Juste un peu moins que les dragons!

- Difficile d’organiser tes programmes? Moi, je sais tellement déjà ce que je veux leur montrer que je m’empresse un peu trop et j’ai peur de rater de la théorie avant la pratique. J’ai tellement de belles choses à montrer à mes étudiants que j’ai peur de manquer d’une année pour tout accomplir. Tu savais qu’il y avait des licornes dans les bois entourant Sainte-Charlotte? demanda-t-elle en lui adressant un sourire en coin.

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Mer 26 Nov 2014, 21:28

Contente qu'elle change de sujet et qu'elle ne reste pas trop longtemps sur ma vie. Je repris mes papiers de cours, j'avais toujours rien marqué... Je m'intéressai alors à ce que Khanrell disait à propos des licornes, c'est bien des chevaux avec des cornes dans le front, c'est bien cela ? Si c'est bien la même chose que pour les humains... J'ai vraiment passé trop de temps avec eux...

- Des licornes ? Tu veux dire les chevaux de la mythologie grecque... Les enfant de Poséidon... Attend... Non, eux ils ont des ailes... En réalité, les créature magique et moi sa fait deux... Mais pour répondre à ta question, non je ne le savais pas...

Je commença à gribouiller des runes, je gribouilla celles qui représentais mon nom, Wunjo, la rune de la joie et des bonnes nouvelles.

- Personnellement, j'ai aucune idées par quoi commencer... Et je n'aime vraiment pas le manuel qu'ils ont...

Je sortit la grosse brique qu'était le livre des runes. Ils expliquaient banalement les histoires, leur signification dans chaque époque où elle ont été utilisé, ils passe brièvement sur les humains qui pratiquais la magie des runes et bien sur il y avait même pas comment écrire nos noms ou même des phrases... L'essentiel selon moi... C'est la première écriture que j'ai appris, dans mes notes personnelle, j'ai toujours écris en alphabet runique...

- Il y a rien la dedans... Entre toi et moi, je suivrais pas le livre du tout. Je leur ferais des notes.

Je commença à rédiger des textes, un paragraphe pour chaque runes, commençant par la mienne. J'écrivais instinctivement de l'alphabet runique pour mes notes.

- Tu penses que ça irait si je commandait des livre Wiccain ? Le livre de Scott Cunningham explique bien mieux les runes que n'importe qui d'autres !

Je lui souriais, j'étais contente de connaître quelqu'un ici... Peut-être allons-nous devenir bonnes amies ?

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Sam 03 Jan 2015, 20:50

DÉFI 2

Heureuse, Khanrell remarqua la même lumière, le même intérêt dans les yeux de sa collègue alors qu'elle lui partageait son savoir, que ce que l'enseignante espérait retrouver dans les regards de ses étudiants. Une sage détermination de tout comprendre. Souriante, elle écouta ce que savait Wunjo, ou ce qu'elle croyait savoir, puis sourit encore en corrigeant ou confirmant ses connaissances.

- Oui, des licornes. Sauf qu'elles ne sortent d'aucune mythologie qu'elles quelles soient, puisqu'elles ne sont pas mythiques du tout, elles existent. Elles n'ont pas d'ailes, effectivement, mais cela ne les empêche pas d'être des montures fabuleuses si on se débrouille pour gagner leur confiance, puisqu'elles peuvent se téléporter sur de grandes distances plus efficacement que nous, et plus confortablement je t'assure!

Le souvenir de ses quelques tentatives de transplanage lui donnait encore froid dans le dos, elle détestait cette méthode de déplacement et, bien qu'ayant obtenu son permis, ne l'utilisait que dans de rares occasions.

Wunjo se plaignit alors de la piètre qualité des ouvrages à sa dispositions pour le cours d'étude des runes, elle expliqua qu'elle n'allait probablement pas se baser dessus pour son cours car il ne comprenait rien. Faire elle-même toutes ces notes allait certainement être ardue, et surtout long car Khanrell remarqua qu'elle semblait plus à l'aise d'écrire dans l'alphabet runique, du moins ce fut dans cette langue qu'elle transcrivit ses notes de cours. Il lui faudrait tout traduire pour ses élèves dans l'alphabet arabe, puisque justement son devoir était de leur apprendre les runes. À la base, peu d'élèves les connaissaient déjà.

Lorsqu'elle demanda s'il était possible de faire parvenir pour son plan de cours un livre provenant de la société moldue où elle avait grandit, Khanrell haussa les épaules, songea aux commandes spéciales qu'elle-même avait faites sans trop de soucis, particulièrement pour soigner son petit compagnon enchifrené, bien qu'elle prétendait que sa demande de dernière minute était reliée à la préparation de son plan de cours.

- Bof, tu sais, Edith est une directrice formidable et compréhensive. Elle a probablement eu a marchander sur le marché noir pour se procurer les livres que j'aurai besoin la session prochaine pour mes cinquième années, et j'exagère à peine en te disant ça. Si tu la convainc que c'est ce qu'il y a de mieux pour tes étudiants, elle devrait accéder à tes demandes et les faire parvenir à la bibliothèque. La majorité des ouvrages sur les dragons les traitent comme des monstres dont il faudrait se cacher, si ce n'est pas de faire disparaître les derniers représentant de cette race de la surface de la planète. C'est tellement difficile de trouver des volumes les présentant de façon objective et qui peuvent vraiment aider les adolescents à les comprendre et se débrouiller face à eux. Les vrai dragonniers, des chercheurs hors paire, essaient bien de faire comprendre au monde de la sorcellerie qu'il se trompe en les chassant, mais personne ne les écoute. Moi je les crois, je le sais bien que les dragons ne sont pas les monstres que la culture générale veut nous faire voir... Et je veux l'apprendre à mes élèves... Mme. Tremblay n'est pas restée sceptique bien longtemps face à mes arguments.

Si Khanrell avait été un femme plus forte et plus apte à se défendre elle-même, elle serait peut-être allée rejoindre ces fameux dragonniers dont elle relate les propos à ses élèves, mais elle se serait mise en danger avec le peu de pouvoirs défensif qu'elle possède, et aurait mit en danger ses compatriote par son incapacité à s'auto-défendre. C'était pour cela qu'elle était devenue vétérinaire, c'était son second choix.

N'empêche qu'elle trouvait quand même les moyens pour se mettre dans le pétrin plus souvent qu'à son tour!

Wunjo RP's

Je regardai la professeur avec un grand sourire, alors si la directrice, Edith, étais autant compréhensible, alors je réussirais à avoir des livres bien plus à la hauteurs que c'Est chose répugnante et qui sente le poisson... Je n'exagère pas ! Ils sentent aussi bon que mes livre de philosophie que j'avais au cégep !

- Alors, je vais aller lui faire la demande ! Pour l'instant j'ai mes notes... Quoi que... Je devrai commencer par leur apprendre l'alphabet runique par coeur... Je n'aime pas particulièrement écris en français...

Elle parla ensuite de dragonnier, alors ce ne sont pas que des mythes! Ils existent vraiment !

Ils existent vraiment ? Ma grand-mère m'a toujours dit que ce n'étais pas vrai... Que c'étais un invention pour faire dormir les jeunes...

Feat Khan

Code de Frsoty Blue de Never utopia

Une invention? Et puis quoi encore? Khanrell oubliait par moment que Wunjo n'avait pas été élevée, contrairement à elle, dans une famille de sorcier. Bien que son village pratiquait une certaine forme de magie, ils ignoraient tout du véritable monde magique caché derrière celui des moldus où elle avait passé la majeure partie de sa vie. Après un instant d'étonnement, l'enseignante de soins aux créatures magiques se reprit, souriante et hochant la tête, comme quand on explique quelque chose d'amusant à un enfant qui a posé une question un peu naïve.

- Les dragons ne sont pas plus mythiques que les licornes et les hippogriffes, ma belle Wunjo. Ils sont protégés par les sorciers pour les rendre invisibles aux yeux des moldus, et en échange, ils nous fichent la paix. Par contre, dans les localités de sorciers, comme Sainte-Charlotte-de-Forest, il n'est pas impossible d'en voir passer dans le ciel. Si ça peut te rassurer, en Amérique il n'y a qu'une seule espèce, les dragons pygmées, qui sont des espèces de nains. Les plus grands spécimens auraient la taille de grands étalons, ce qui peut quand même être assez impressionnant. C'est plus en Europe et en Asie, ou alors dans des territoires non-développés par l'humain, qu'on trouve les vrais dragons comme dans tes légendes moldus, et c'est là que travaillent les Dragonniers. Ceux-là peuvent bien avoir la taille de l'école...

Expliqua-t-elle, les yeux brillant de plaisir et d'envie. Elle en avait vu, mais elle ne se lasserait jamais d'en découvrir plus sur eux. Ce qu'elle aurait aimé vivre parmi eux pour apprendre à les connaître! À défaut d'en être capable, elle se documentait avec les recherches effectuées par ses congénères ailleurs dans le monde, et elle menait ses propres recherches sur les dragons pygmées pour leur envoyer ses découvertes personnelles. Ces contacts avec des Dragonniers chevronnés étouffait temporairement sa soif d'aventures, car elle les vivait au travers d'eux.

Invité

Alexis était un professeur plutôt timide, il restait habituellement dans sa salle de classe ou encore dans son bureau. Bien sur, on le voyait dans la grande salle aux heures de repas, mais il ne s'attardait pas vraiment. Malgré cela, ce n'était pas un ermite qui vivait reclus. Il faisait souvent des rondes sur le terrain de l'école et allait parfois dans les serres ou encore en bordure de boisée ou des petites créatures qu'une certaine Pre Fiores gardait pour ses cours de soins aux créatures magiques, mais il évitait toujours ses collègues ou les étudiants en dehors de ses cours.

Il n'était pas un sorcier typique, renié par sa famille moldu, il avait grandi seul et à l'écart tentant d'accepté sa part de sorcellerie en lui sans grand succès, il était plutôt piètre avec une baguette, alors il en restait à ses potions et aux créatures extraordinaires du monde de la sorcellerie. Malgré cela, il lui arrivait souvent de ce demander si sa place était dans ce monde...

Dernièrement on lui avait reproché de ne pas socialisé assez et que cela nuisait à son travail. Ne voulant surtout pas perdre son poste, il avait décidé de se rendre dans le salon du personnel. Juste avant d'y aller il vérifia son reflet dans le miroir et ajusta ses cheveux pour masqué le côté gauche de son visage, là où cette horrible cicatrice lui avait enlevé l'usage de son oeil. Il ajusta sa robe de sorcier noir et se rendit dans la salle. Il donna le mot de passe et entra.

Il vit d'abord deux de ses collègues féminins. Au moins, il y aurait des témoins pour dire qu'il faisait un effort. Seulement, avec deux personnes, il n'y avait pas moyen de se placer pour éviter que quelqu'un soit de son mauvais côté. Bon tant pis...

« Bonjour. »

Il salut puis alla se servir un verre et pris quelques amuses bouches sur la table avant de les rejoindre sur un des sofas. Bien qu'il avait interrompu momentanément la conversation, il entendit la réponse de... il devait s'agir du Pre Fioreis au vu des termes élogieux qu'elle disait sur les dragons. Les lèvres d'Alexis s'étirèrent en un mince sourire qu'il cacha en prenant une gorgée.

« La plupart des dragons pourtant ne doivent pas avoir eu leur réputation pour rien. Il s'agit tout de même de créatures que le ministère a classé tueuses et impossibles à dresser. »

Mais comme il ne voulait pas se mettre à dos l'une ou l'autre, surtout qu'il n'avait pas tout entendu, il ajouta :

« Mais après tout, les gens disent beaucoup de chose, mais assez savoir ce qui a été vérifié. Vous abordez les dragons, je crois, dans votre programme Fioreis. »

Sujet: Re: [Sept-1] La salle commune du personnel Dim 29 Mar 2015, 20:48

[tu aimes jouer les borgnes lol]

Pendant que Khanrell monopolisait la parole en dressant un très élogieux portrait des dragons, elle entrevit la porte de la salle s'ouvrir et reconnut l'enseignant de potions, dont elle ignorait le nom grâce à sa très faible mémoire des noms. Elle lui sourit discrètement en continuant son discours, ne sachant pas trop si elle devait l'inviter à se joindre à leur conversation, car il était un éternel timide. Elle s'étonnait même qu'il soit là, caché derrière son rideau de cheveux qui masquait avec peine sa cicatrice.

Toutefois, elle le surprit à se joindre à elles, donnant ouvertement son opinion sur les dragons, montrant ce que la culture populaire avait fait de l'image des reptiles volants, les montrant au peuple et aux non-connaissants qu'ils sont des machines à tuer. Quand même toujours aussi aimable, aucune irritation ne transperça la voix de Khanrell, habituée qu'elle était de devoir défendre l'honneur des dragons.

-En effet, j'aborde les dragons dans mes cours, excusez-moi ma piètre mémoire de noms, Monsieur? Enfin, il ne faut pas grands choses pour établir une mauvaise réputation à une créature, surtout avec la forme et la puissance qu'on les dragons, ils sont des cibles faciles à la haine humaine. Les moldus n'ont-ils pas établis cette réputation idiote que les Pittbulls sont des chiens méchants et dangereux? Certes, ils sont impressionnants par leur carrure, mais j'ai vu des chiuhahas capables de vous arracher un bras. Si un être est conditionné à faire le mal, alors il sera mauvais, et cela va effrayer les gens et les mettre tous dans le même panier. Ce n'est pas parce qu'une fois, un Pittbull a mordu un enfant, qui lui avait probablement volé son jouet, je paris, que TOUS les PittBulls sont dangereux? Je crois qu'un accident a pu survenir qui a donné cette réputation aux dragons, ce n'est pas parce qu'ils n'aiment pas qu'on envahissent leur territoire, quoi de plus légitime, qu'ils sont méchants. Ils veulent qu'on leur fiche la paix, et c'est mérité. C'est ce que j'ai l'intention d'enseigner, briser les mythes, essayer de voir les choses sous un autre angle.

Elle s'exprimait avec la lueur de la passion dans les yeux, espérant un jour avoir la force de former une génération qui ne croirait pas stupidement toutes les banalités qu'on leur servait, mais qui essayerait de comprendre les choses par eux-même et se forger leur propre opinion.

-Vous me voyez surprise, je dois souligner votre présence, c'est la première fois que je vous vois ici? Notez que ça ne m'est pas désagréable, je suis ravie de faire connaissance avec un collègue qu'on ne voit que trop rarement, qu'est-ce qui vous amène? D'ailleurs, si ça ne vous dérange pas, j'aime bien tutoyer mes collègues, on est tous amis, si vous permettez. Wunjo m'en fait déjà l'honneur. proposa-t-elle tout sourire.

EDIT : haha, je suis tombée par hasard sur cette image via Facebook moins de 5 minutes après la rédaction de ce RP, fallait que je vous la partage :

Spoiler:

Je rentra dans la salle des professeurs pour me faire in bon thé, la journée avait bien commencer mais certains élèves étaient totalement irrespectueux et m'iritais au plus haut point. Je vis déjà trois de mes collègues dans la salle, super j'allais devoir causé avec eux... Je ne leur adressa aucunement la parole et me dirigea vers la petite cuisinet pour me faire ce fameux thé dont j'ai rêver toute l'avant midi !

Après l'avoir fait je venus m'assir lourdement dans un fauteuil simple, soufflant sur le contenue extrêmement chaud ! Je n'écoutais pas plus ce qu'ils disaient, j'en avais pas envie tout simplement !

(Hrp: haha khan j'aime trop la photo ! )

Je buvais les parole de Khanrell, c'étais très intéressant tout cela ! J'ai toujours aimé apprendre un peu plus tout les jours. Pendant notre conversation deux professeurs firent leur apparition, le premier je ne savais pas du tout qui c'étais, même Khanrell n'avais pas l'air de savoir de qui il s'agissait ! Tandis que la deuxième, pour l'avoir déjà croiser dans les corridors, je savais très bien comment elle étais sous c'est mauvais jours ! Je lui souris quand elle s'assit bruyamment avec nous.

- Bien le bonjours à vous deux ! Comment ce passe votre journée en ce moment ?

(No idea ! J'étais vraiment pas inspirée !)

Alexander commençait tout juste à se démêler dans les couloirs et il faisait de gros progrès au niveau de son français au contact des étudiants et du personnel enseignant. Ce qui était bien, c'est qu'il avait appris la base du français en étant enfant. Il ne l'avait cependant jamais pratiqué et il était rouillé. Alex avait aussi la mauvaise habitude de s'exclamer en anglais. L'Écossais faisait toutefois de gros effort. Il était pour se rendre en bas manger son déjeuner lorsqu'il réalisa qu'il n'avait jamais mis les pieds dans la salle commune du personnel. Il devait y avoir des enseignants à cette heure-ci. Ce serait une belle occasion de faire connaissance, de pratiquer son français... de voir l'enseignante de soin aux créatures magiques. Du calme, avant que ça tourne à l'harceleur le grand, se répéta t-il mentalement.

Il entra dans la pièce et souria à Khanrell et Wunjo. Elles semblaient en conversation avec un autre enseignant, qu'il ne connaissait pas et qu'il n'avait jamais croisé d'ailleurs. Du moins, dans ses souvenirs. Puis son regard fit le tour de la pièce et se posa rapidement sur la femme du fauteuil. Il ne la connaissait pas, mais elle lui rappelait amèrement quelqu'un avec sa tignasse de feu. Il s'avança vers la petite table ronde et lorsqu'il tira la chaise, il vit le visage de la rousse.

Alex resta un léger moment figé... Assez longtemps pour qu'elle le remarque, malheureusement. Il cru même voir ses lèvres s'étirer en sourire diabolique. Sale... Ressaisi toi, c'est une collègue on dirait. Quoi faire? Tourner les talons? Non, elle serait bien trop satisfaite. Alex savait parfaitement qu'elle pouvait lui pourrir la vie s'il l'emmerdait. Or, s'il restait : il avait peur que sa tourne au vinaigre. Il n'était pas très... patient et très rancunier. Son frère était donc à Ste-Charlotte? Ici, au Québec. Dans la même putain de ville que lui? Elle ne le quittait pas d'une semelle, donc il devait être dans les parages cet enfoiré. Qu'est-ce qu'il trafique? Non, mais qu'est-ce qu'ils foutent ici!?. Il l'ignora et prit place sur la chaise sans un regard supplémentaire. Elle n'aurait pas le plaisir de le voir sortir de ses gonds. Self-control, mon vieux. C'est ton deuxième prénom. Non, pas du tout.

__ Qu'est-ce que tu fou ici? Vous êtes venus me pourrir la vie jusqu'en Amérique, lui lança t-il sur un ton dur en irlandais.

Merde... il avait parler un peu fort. Eh... merde. L'année commençait bien mal finalement... À bien y penser, il n'avait même plus faim...

Invité

Alexis finalement aurait dû vraiment rester dans son bureau. Deux autres professeurs s'étaient ajouté et maintenant cela faisait quatre personne, cinq avec lui! C'était trop de monde. Il se referma en lui et regarda prêt à bondir comme une biche au temps de la chasse pour regagner son terrier comme un lièvre. Malgré tout, il resta assis sagement. Fioreis aimait bien les dragons, il devrait donc se faire pardonner.

En attendant, l'homme exprima une colère qu'il ne comprit pas. En tout cas, cela était trop. Alexis bondit alors hors de son fauteuil, se mettant bien droit, ouvrant la bouche, mais aucun son ne sortit avant de finalement balbutier :

« Je... vais vous laisser! Je dois préparer mes cours! »

Il se tourna alors vers Fioreis :

« Pardon, si mon commentaire vous a... déplu. On... Cela me fera plaisir de parler avec vous davantage. Professeur Kirigaya, MacAlister et... je ne crois pas connaître votre nom,,, Professeur... »

dit-il en se tournant vers la rouquine. Alexis parlait dans un très bon français, mais il semblait quand même pas très à l'aise.

Rapidement après qu'elle eut terminé son discours passionné sur les dragons, deux autres enseignants entrèrent, l'une en les ignorant superbement, le dos tourné pour se faire un thé, elle ne parla à personne. Khanrell ne voulait pas qu'elle se sente à l'écart, et se méprenant sur son attitude, l'invita à se joindre à eux, secondant Wunjo qui avait cherché à savoir comment se passait la première journée de tout le monde.

-Hé, venez vous joindre à nous plutôt, ne vous assoyez pas à l'écart! Nous étions en pleine discussion passionnante, mais déjà, votre nom, j'ai une bien mauvaise mémoire? demanda-t-elle à la femme rousse, en lorgnant un peu l'homme qui avait douté de la délicatesse des dragons, puisqu'il ne lui avait pas encore dit son nom.

Nul nu le temps de répondre, puisqu'Alexander fit son entrée, cet homme robuste avec qui elle avait discuté lors de la cérémonie d'ouverture de l'école. Elle lui décocha un sourire, enchantée de le voir, un sourire qu'il ne lui rendit pas, concentré qu'il était à fixer la rouquine qui se trouvait à être un peu snob, puisqu'elle n'avait apparemment pas porté attention aux propos de Khanrell. MacAlister sembla soudainement savoir de qui il s'agissait, puisqu'il l'agressa verbalement dans une langue que ne reconnu pas l'enseignante de soins aux créatures magiques, qu'elle devinait être sa langue maternelle.

Semblant gêné de la situation, Alexis se leva pour quitter, prétextant avoir des cours à préparer, s'excusant de ses propos.

-Vous n'avez rien dis qui m'ait déplu, s'empressa-t-elle de le corriger en maudissant qu'il ne lui ait toujours pas dis son nom, interrompus qu'ils étaient dans leur discussion. Nous sommes tous enseignants, notre devoir est de corriger les ignorances et les fausses rumeurs, je me ferai un plaisir d'en rediscuter avec vous... Bonne, préparation. lui souris-je en notant qu'il avait, lui aussi, demandé à la rouquine de façon subtile de s'identifier.

De son côté, Alexander semblait en colère, et sur ce visage rustre, cela était impressionnant et n'augurait rien de bon.

-Bon bon bon ! lança-t-elle d'un enthousiasme feint en essayant d'entraîner Wunjo dans sa fausse joie. Je sens un peu de tensions, peut-être auriez-vous la gentillesse de nous expliquer? Madame? Alexander? Je pense que Wunjo est aussi perdue que moi-même, hein ma chère amie? On ne va pas se chamailler comme des adolescents, qu'est-ce qui se passe donc? Vous semblez vous connaître, êtes-vous également Irlandaise? C'est plutôt amusant que deux gens provenant d'aussi loin aboutissent en même temps dans cette petite école du Québec, je trouve! lança-t-elle en lançant des regards insistants en direction de Wunjo, espérant qu'elle embarque dans sa soudaine joie.

- Bonjour à tous !
La porte claqua derrière Shun qui bondit à l'intérieur de la pièce comme un démon qui sort de sa boite. Enfin une heure de trou. Alors, histoire de découvrir les gens qui l'entouraient, le professeur avait décidé de faire un tour dans la salle commune du personnel. Il avait rencontré peu des professeurs de l'établissement et il avait déjà hâte de se rattraper. Dans la pièce s'était déjà rassemblé un petit groupe, visiblement, dont Shun ne reconnaissait ... aucune tête. Peut-être en avait-il croisé quelques uns à l'angle d'un couloir, mais aucun nom ne lui revenait vraiment. Mais les quelques professeurs présents étaient tous bien différents les uns des autres. Il y avait tout d'abord un gars baraqué menaçant, large d'épaule et au regard provoquant. Il dégageait quelque chose de mauvais, peut-être de la colère ? Ensuite, dans un coin, un autre homme, visiblement mal à l'aise, au regard étrange, avec une longue balafre qui lui barre l'oeil. De l'autre côté de la pièce se tenait un petit bout de femme très sympathique à l'oeil, sans que Shun soit spécialement attiré toutefois, mais qui semblait être plutôt timide, quoique très volontaire. Un peu à l'écart se tenait une jeune femme aux cheveux roux, chatoyants, qui lui tournait le dos, assise dans un fauteuil, qui, soit dit en passant, avait l'air très très très confortable. Et puis, il y avait cette jeune femme, visiblement la plus sociable de tout le beau monde face à Shun. Ses longs cheveux mauves tombaient en cascade sur ses épaules. Elle était plutôt charmante. Quoiqu'un peu étrange. Très étrange. Mais lui l'était assez pour ne pas se soucier de l'étrangeté des autres, finalement.
- Messieurs les mâles, mesdemoiselles, enchanté, moi c'est Shun, le prof' de méta' !
Il s'avança tour à tour devant les hommes, les mâles, pour leur serrer la main, fit une petite courbette devant la rousse, puis devant la petite jeune, avant de poser un genou face à Miss'Mauve, comme il l'avait déjà surnommé, posant sur elle un regard doux. Oui, il trouvait ça drôle. Il la trouvait mignonne et avait simplement envie de la mettre dans l'embarras. En fait, toutes les femmes dans cette pièce étaient mignonnes. Mais il sentait que la réaction de cette femme-ci allait être drôle. Soit elle allait rougir jusqu'à en devenir écarlate, soit elle allait purement et simplement lui mettre une gifle. Il saisit donc sa main pour venir y poser ses lèvres, dans un baise-main traditionnel.
- Je suis votre homme, très chère.
Puis, il se releva, tenant toujours sa main entre les siennes, il approcha son visage du sien, mais fini au dernier moment par mener ses lèvres à son oreille pour lui chuchoter d'une voix suave :
- Tout entier.
Il s'éloigna, un sourire immense figé sur le visage, étincelant littéralement.

Je me retourna quand j'entendis un bruit, bon qui venais maintenant ! Celui que je vis, le plaisir allait maintenant commencer ! Je lui fit un petit sourire, puis pris une gorger de thé attendant une réaction, il restais la figer en train de choisir quoi faire. Puis, il éclata ! C'étais juste trop satisfaisant ! Il savait comment commencer une conversation digne de ce nom ! Je me retenais de rire en éclat devant lui. Je tassai une mèche de mon visage puis fit un petit sourire tout en riant.

- Who's ? I don't wanted to do shit here ! I only come for a job, and maybe because i think it's a cool place here ! dis-je sur un ton hautain, clignant des yeux comme une enfant. (Qui ? Je ne veux pas faire des la merde ici ! Je suis juste venue pour un travail et peut-être parce que je trouve que c'est endroit amusant ici ?)

Je ne savais pas qu'il étais ici, celui-là, j'étais bien avec Jack dans notre petite maison au village, ha si seulement j'avais appris que tout cela se résoudrais à une réunions familiale ! Je me levai et posa mon thé sur la petite table au côté des papiers des autres professeurs ?

- Comme c'est bien de retrouver la famille ! You really miss me, my lovely brother in law. It's un long temps until our last rencontre ! Comment va le vie ? susurais-je avec difficulté pour mon français. Je voulais que les autres comprennent notre belle conversation ! (Tu m'as vraiment manquer, mon amour de beau-frère ! Cela fait un temps depuis notre dernière rencontre !)

J'allais devoir passer beaucoup de temps ici, avec eux, avec lui. Ah, dieu tout puissant ! Tu voulais absolument que je me retrouve de nouveau dans la même pièce que lui ! Bien sur j'avais fait bien attention pour ne pas me préocuper de la jeune enseignante au cheveux mauve et encore moins la petite timide au trait que trop espagnole ! Un nouveau professeur rentra dans la salle et fit des courbettes devant tout le monde. Moi, je le regardais avec cette envie de meutre coller au visage.

Alexander avait tout les muscles de son corps crispé. Il se rendait compte à présent qu'il était en train de faire un vrai fou de lui! Qu'est-ce que la douce Khanrell penserait de lui à présent? Déjà qu'avec son allure de barbare, s'il se mettait à crier et a serrer les poings, elle s'enfuirait en courant. Et pas seulement qu'elle, tout les enseignants l'éviterais. L'Écossais respira profondément à trois ou quatre reprise en écoutant Aslaug déblatérer. Sous son ton enjoué, il décelait très bien son sarcasme. Il avait raison : elle allait lui pourrir la vie. Par contre, Alex avait bien vu l'étincelle de surprise dans son regard : elle ne s'attendais pas du tout à sa présente à Du Ruisseau. Tant mieux... pensa t-il. Quoique... cela signifiait sûrement que son timbré de frère trafiquait réellement quelque chose. Aslaug n'avait pas changé... toujours la même attitude snob. Toujours le même regard et le même ton hautain. Maintenant qu'il avait repris son calme, il l'écoutait faire son hypocrite. Il voyait très bien qu'elle espère qu'il s'emporte encore plus. Tu te trompe, ma belle. J'suis pas un violent comme mon frérot, ricana t-il intérieurement. Il se dirigea vers le coin repas où un beau plateau de muffin et des tasses de café était disposé. C'était silencieux. Les autres semblaient attendre de voir comment il réagirait. Alex avait bien envie de la ridiculiser. Unfair... il n'avait pas envie de passer pour un macho. Il s'attrapa quelque chose à grignoter et une tasse de café.

_ You're right. Long time ago. Long time of peace. J'aurais dû me douter que ça ne durerait pas, s'exclama t-il dans un français bien meilleur que le sien.

Il se retourna vers elle, un mince sourire sur les lèvres. Il connaissait son point faible : Jack. Alex savait parfaitement que les idées... politique? Ou plutôt les théories malsaines de son frère pouvait lui faire de tord. Aslaug n'était pas assez bête pour être réellement une fanatique comme Jack. Si cela s’avérait à éclater et à s'ébruiter, elle serait dans une bien mauvaise position.

_ You're not making part of my family, never forget it. Désormais, nous sommes collègues et je veillerais à ce que ça reste comme cela. An bhfuil go soiléir? Seachas sin, is féidir liom a bheith go han-mhaith le plé faoi na treochtaí ... d'fhear céile. Níl mé cinnte go mbeidh an stiúrthóir a fheiceáil mar rud maith go bhfuil tú anseo tar éis an phlé. Saoire dom féin, nach bhfuil sé ina bhagairt: rabhadh. Sur ce, bonne journée tout le monde!
(Tu ne fais pas partie de ma famille, ne l'oublie jamais. Désormais, nous sommes collègues et je veillerais à ce que ça reste comme cela. C'est clair? Autrement, je peux très bien avoir une discussion à propos des tendances de ton mari. Je ne suis pas certain que la directrice va voir ta présence d'un bon œil après cette discussion. Laisse moi tranquille. Ce n'est pas une menace, un simple avertissement.)

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